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Projet Mission Océan

L'éducation par la 3D pour protéger les océans


La Fondation Dassault Systèmes s’appuie sur les univers virtuels afin de promouvoir un monde durable et équitable. Elle soutient ainsi des écoles et des centres de recherche avec des dons et du mécénat de compétence.


« Les entreprises ont un rôle à jouer au sein de la société et peuvent inciter les hommes à se rapprocher et à favoriser l’innovation pour créer un monde meilleur. La Fondation Dassault Systèmes fait écho à la vocation de notre entreprise, à savoir fournir des expériences 3D qui permettent d’imaginer des innovations durables pour harmoniser les produits, la nature et la vie. » Bernard Charlès Directeur Général de Dassault Systèmes, et Président d’honneur de La Fondation Dassault Systèmes


Découvrez le projet actuel de la fondation, baptisé « Mission Océan », grâce à Jean-Marc, chef de projets.


Quel est le but de la fondation Dassault Systèmes ? Quels sont ses domaines d’actions principales ?

« Le but de la fondation, c’est de soutenir des projets d’éducation et de recherche principalement mais aussi de préservation du patrimoine qui utilisent les technologies 3D ainsi que la réalité virtuelle. Elle soutient ces projets financièrement et grâce à du mécénat de compétence. Elle fait également intervenir des personnes de la société Dassault Systèmes constituée de 20000 collaborateurs. Par exemple, l’éditeur de logiciels développant les technologies 3D. Pour aider à développer des projets, nous faisons intervenir ses ingénieurs pour soit du mentoring, soit du support technique. »


En quoi consiste le projet Mission Océan en quelques mots ?

« Le projet Mission Océan, en quelques mots, c’est un projet en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports pour développer des contenus pédagogiques qui comportent de la 3D et de la réalité virtuelle, notamment ce qu’on appelle des « expériences 3D », qui seront ensuite intégrés à des cours de maths, physique-chimie, SVT, technologie et histoire-géo. Nous travaillons avec des professeurs de ces cinq disciplines afin de les aider à développer des contenus concernant des thématiques qui font appels à des techniques de préservation des océans. Par exemple, cela peut concerner la pollution, les transports propres, l’exploration sous-marine, les énergies marines renouvelables ou encore le biomimétisme. »


Comment l’idée de ce projet est-elle née ? « Ce projet est née entre la secrétaire générale et moi, en discutant. Le but, c’était de réaliser notre propre projet plutôt que de fonctionner en appel à projet comme on fait classiquement. Nous voulions trouver un projet qui soit universel et qui touche à la fois à l’éducation et à la recherche. Nous nous sommes dit : l’océan, c’est le régulateur du climat. C’est grâce à lui que la température du globe est à peu près régulée. Comme il est de plus en plus pollué et de plus en plus en train de se réchauffer, toutes les technologies dont on dispose aujourd’hui doivent être utilisées pour le préserver. Nous avons ainsi écrit au ministère. Ils ont dit oui tout de suite. Nous avons un autre partenaire qui est l’IFREMER, institut français de recherche et d’exploration de la mer. Les deux opérateurs sont l’ONISEP ainsi que le réseau Canopé qui produit les contenus pédagogiques. »

Quel a été le processus avant de pouvoir lancer le projet ?

« Cela s’est fait très rapidement à partir du moment où nous avons eu l’accord du ministère. Au sein du ministère, il y a une division qui s’appelle la direction du numérique pour l’éducation (la DNE). Le patron de la DNE nous a dit que le projet l’intéressait car ils possèdent une plateforme de contenus pédagogiques, coproduits avec des industriels, qui s’appelle « étincel ». Nous connaissions également déjà l’IFREMER, ayant travaillé avec eux sur d’autres projets. Toute la synergie du projet s’est donc mise en place en seulement quelques mois. »


Quand le lancement a-t-il eu lieu et comment cela s’est-il déroulé ? « La cérémonie de lancement aurait dû avoir lieu le 9 décembre de l’année dernière, date à laquelle nous avions signé les contrats. Cependant, il y a eu les Gilets Jaunes puis les grèves puis le confinement. On aurait voulu le faire en juin à l’occasion de l’UICN, une grande conférence sur le climat et l’environnement qui avait lieu à Marseille cette année. Malheureusement ça ne s’est pas fait. On a fixé la date du 25 septembre mais il y a eu les restrictions Covid. On devait le faire en présentiel à l’IFREMER mais finalement nous l’avons fait à Vélizy, sur le campus de Dassault Systèmes, le 7 octobre, par diffusion en ligne. Il y avait 3 intervenants sur place : le président de Dassault Systèmes et de la fondation, le président de l’IFREMER et la directrice générale de l’ONISEP. Le recteur de l’académie Provence Alpe Côte d’Azur était en duplex d’Aix en Provence, le directeur du numérique pour l’éducation en duplex de Lyon et la directrice générale du réseau Canopé en duplex de Paris. Il y avait également un professeur et un élève en duplex depuis les locaux de l’IFREMER à la Seyne-sur-Mer. »

En quoi ce projet Mission Océan est-il unique ? « Mission Océan est unique en ce sens qu’il réunit autour d’un même objectif, à la fois des enseignants, des chercheurs, des industriels et des informaticiens. Tous sont impliqués pour collaborer autour de la création de contenus pédagogiques innovants au bénéfice des élèves d’aujourd’hui et aussi pour les générations futures. C’est une démarche unique au monde et c’est pour cela certainement qu’elle suscite autant d’enthousiasme chez les partenaires et maintenant de plus en plus dans le grand public. Nous avons des retombées Presse très impressionnantes et nous préparons un grand plan de communication pour 2021. »


Quelles sont justement les perspectives du projet après ce lancement ? « Nous avons déjà commencé à développer des contenus. Il y a deux « lots » qui sont en cours de développement, un à court terme qui sera terminé pour décembre et un deuxième disponible pour la rentrée scolaire 2021 concernant le cycle 4 c’est-à-dire les 5ème, 4ème et 3ème. Dans le deuxième lot, il y a par exemple de l’histoire-géo avec les interactions entre la mer et les continents, la submersion à la montée des eaux, l’érosion des côtes… L’étape suivante est en janvier. Nous allons rentrer en contact avec des profs de lycée afin de développer des contenus aux niveaux de complexité adapté à cet âge. Pour le moment, nous sommes sur un projet pilote au niveau de la Provence-Alpes-Côte d’Azur car nous avons un professeur référent enseignant dans cette région. Il est maintenant détaché pendant 3 ans à plein temps pour l’ONISEP afin de travailler avec nous. Cependant, tous les contenus seront mis à disposition et ouverts au niveau national dans les semaines qui viennent. Ils seront disponibles sur « Etincel » et sur la plateforme de l’ONISEP « Folios ». Des modèles 3D peuvent notamment être téléchargés. Des valises pédagogiques seront également mises à disposition dans les directions académiques du numérique pour l’éducation avec un casque de réalité virtuelle, une imprimante 3D ainsi qu’un ordinateur pour jouer en classe des cours en réalité virtuelle. Les collèges et les lycées pourront ainsi les emprunter. L’objectif c’est qu’à la rentrée 2021, on fasse une vraie annonce avec collèges et lycées. Cela correspondra avec le début de la décennie des techniques et des technologies pour les sciences océaniques de l’UNESCO. » Merci à Jean-Marc pour cette interview ! Article réalisé par Anaïs Découvrir la vidéo de lancement du projet et les expériences 3D : https://www.youtube.com/channel/UCZscEbSe-pdstJ0AjjR5TsQ/videos

Et pour découvrir le projet plus en détail, le site internet : mission-ocean.org




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